Fausse alerte sur des bébés morts à la décharge d’Akouédo : 6 mois ferme pour le diffuseur
Dans son message viral, COULIBALY Yaya avait affirmé que les déchets médicaux déversés sur le site incluaient 20 à 200 cadavres de bébés, provoquant une vague d’indignation et de panique. Cependant, les autorités ont formellement démenti ces accusations, les qualifiant de pure invention. Cette désinformation a détourné l’attention des véritables enjeux sanitaires et juridiques liés au déversement des déchets dangereux.
Jugé pour diffusion de fausses informations, COULIBALY Yaya a été rapidement interpellé, jugé, puis condamné ce 25 novembre 2024. Cette sentence illustre la volonté des autorités ivoiriennes de lutter contre la désinformation, un phénomène amplifié par les réseaux sociaux et aux conséquences souvent graves.
Le communiqué du procureur de la république
Par ailleurs, l’enquête sur le déversement des déchets médicaux se poursuit. Trois suspects, parmi lesquels OZOUKOU GRAH Arnaud, administrateur au Laboratoire central du Plateau, ont été placés sous mandat de dépôt pour mise en danger d’autrui et abandon de déchets sanitaires à risque infectieux.
L’affaire rappelle l’importance de vérifier les informations avant de les relayer, surtout dans des contextes sensibles. Les autorités invitent la population à faire preuve de discernement et à collaborer activement pour prévenir de telles dérives.
La condamnation de COULIBALY Yaya marque une étape importante dans la lutte contre la désinformation en Côte d’Ivoire, un phénomène qui, s’il n’est pas maîtrisé, peut alimenter la confusion et détourner l’attention des véritables enjeux.
Cratos
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