Enquête sur les violences de FESCI: Le Procureur de la République dévoile les noms de d'autres suspects
Retour sur les faits
D’après le communiqué, Khalifa Diomandé avait été pris à partie par un groupe d’étudiants dissidents de la FESCI, sous la direction de IRIE Bi Djo, un autre étudiant membre de la même organisation. L'agression, qui s’est déroulée à l'arrière de l'École Normale Supérieure (ENS) d'Abidjan, a laissé la victime avec de graves traumatismes. Transféré au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Cocody, il avait finalement été ramené à son domicile dans un état critique par Djakadja Koné, un membre de la FESCI, avant de succomber à ses blessures.
Implication de plusieurs membres de la FESCI
Suite à ces événements, plusieurs protagonistes ont été identifiés par les autorités. Interrogé dans le cadre du meurtre de Diomandé, Kambou Sié a admis que la victime avait reçu un coup mortel lors de la rixe. Il a par ailleurs désigné Danho Kamel Junior alias « Kada » comme l’un des principaux instigateurs de cette attaque. Ce dernier est actuellement recherché par les forces de l'ordre.
Les investigations ont également révélé d'autres violences, notamment le meurtre de DEAGOUÉ Mars Aubin. GNONSORO Aubin Cédric, entendu dans le cadre de l'enquête, a affirmé qu’aucun acte de cette nature ne pourrait se produire sans que Kambou Sié ne soit informé, consolidant ainsi les soupçons qui pèsent sur ce dernier.
Suspects activement recherchés
Dans le cadre des procédures en cours, les autorités judiciaires ont émis des mandats de recherche contre plusieurs autres membres de la FESCI, impliqués dans ces violences. Parmi eux, Konin Ané Cyriac, dit Yanko, Kouessi Toty Joël, Assy Benié, Ogou Franck Éric, Sawadogo Aroune, ainsi que Gbayere Bessou Prince, sont activement recherchés pour leur participation présumée aux événements.
Assurances aux familles des victimes
Le Procureur de la République, Koné Braman Oumar, a tenu à rassurer la population, particulièrement les familles des victimes. Il a réitéré l'engagement de son parquet à faire toute la lumière sur ces affaires et à poursuivre les auteurs ainsi que leurs complices. Les autorités promettent de continuer les investigations pour identifier et traduire en justice tous ceux impliqués dans ces actes de violence estudiantine.
Fait à Abidjan, ce 7 octobre 2024, ce communiqué met en lumière la persistance de la violence au sein de la FESCI, une situation qui nécessite une réponse judiciaire ferme afin de rétablir la quiétude dans le milieu estudiantin.
C. M
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